"Votre silence à notre cri d'alarme est un mépris pour les personnes contraintes de vivre à la rue et pour le monde médico-social à bout de souffle". Après leur recours gracieux resté lettre morte, c'est dans ces termes sans équivoque, que les maires de Rennes, Bordeaux, Strasbourg, Lyon et Grenoble ont déposé leur recours contentieux contre l'Etat, pointant ses graves défaillances en matière d’hébergement d’urgence.