« Bien, mais peut mieux faire ». C’est en substance la conclusion du deuxième rapport sur le déploiement du contrat d’engagement jeunes – dispositif permettant aux jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi de percevoir une allocation en échange de 15 heures d’activité hebdomadaires – que le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) a remis voici quelques jours à Gabriel Attal. Si la réussite quantitative est soulignée, les experts pointent l’échec du ciblage des publics les plus précaires et proposent plusieurs pistes d’amélioration du dispositif. Entretien avec Antoine Dulin, vice-président du COJ.