Le 17 septembre 1981, dans un discours enflammé de plus de deux heures, le garde des Sceaux, Robert Badinter, demanda solennellement à l’Assemblée nationale d’approuver le projet de loi sur l’abolition de la peine de mort. Le lendemain, le texte est adopté avec 363 voix contre 117 sur 486 députés votants.