Le 4 juillet, Anne Morvan-Paris a été nommée directrice générale de France enfance protégée, groupement d’intérêt public (GIP) chargé notamment de la gestion du numéro national « 119 allô enfance en danger ».

Au centre départemental de l’enfance et de la famille de Chartres, les conditions de travail des éducateurs ne semblent pas s’améliorer. Les espoirs d'« un vrai changement », après l'agression au couteau d’un de leurs collègues en avril dernier, s'évanouissent.

CHRONIQUE. Cinq ans après l’adoption d’une loi « relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires », un quart des parents admettent en 2024 avoir déjà donné une fessée à leur enfant. Quand le terme est apparu dans les colonnes du quotidien, le 19 septembre 1945, l’acte était apparenté à un simple rituel de l’enfance.

[TRIBUNE] L'ancien secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et des familles Adrien Taquet, à l'origine de la loi du même nom, et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik co-signent un texte à destination des électeurs, à quelques jours du second tour des législatives, le 7 juillet 2024. Rappelant les dangers d'un vote d'extrême droite qui « attaque directement les droits des enfants », ils s'alarment aussi concernant « l’avènement d’une société où la violence devient l’expression normalisée des rapports sociaux ».

Au 31 décembre 2023, plus de 5 000 mineurs non accompagnés (MNA) supplémentaires ont été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance par rapport à l’année passée. Le montant du financement exceptionnel, réparti entre les départements concernés, a été fixé dans un texte publié au Journal officiel du 29 juin 2024.