Faute d’une loi sur le grand âge, la proposition de loi a été adoptée définitivement mercredi. Malgré les critiques, les créations dans chaque département d’un « service public de l’autonomie » et d’une « cellule de recueil » des signalements de maltraitance sont saluées.

Dans la ville dirigée par Édouard Philippe, l'Ehpad public Les Escales qui compte six résidences et 550 salariés, a enregistré près de trois millions d'euros de déficit en 2023. Une administration provisoire doit trouver des solutions, notamment en réduisant la masse salariale. La CGT craint une centaine de suppressions de postes.

[C'EST EN DÉBAT] Rémy Busto, directeur d'un pôle gérontologique dans les Pyrénées-Orientales, s'oppose à la proposition de loi « bien vieillir » qui prévoit l'accueil des animaux de compagnie en Ehpad. Il juge cette mesure inutile et démagogique, soulignant que les vraies préoccupations des résidents et de leurs familles sont le prix des séjours, le manque de personnel et la qualité des soins.

[C'EST EN DÉBAT] Faut-il autoriser les résidents à venir avec leurs animaux en Ehpad ? La question pourrait-être tranchée par la loi « Bien vieillir », le 27 mars. L’association TERPTA milite contre la séparation forcée des animaux et de leurs maîtres âgés lors de l'entrée en Ehpad. Pour Fabienne Houlbert sa fondatrice, cette séparation peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale et émotionnelle des personnes âgées.

Près de 90 % des EHPAD publics déficitaires, des publics plus dépendants qu’avant, un avenir incertain alors qu’en 2040, le nombre de résidents en EHPAD aura possiblement doublé… Le grand âge souffre et la Fédération hospitalière de France alerte les politiques sur ce « système à bout de souffle ».

Lors des Assises nationales des soins en Ehpad, le 20 mars, les représentants des organisations de médecins coordonnateurs (ou médecins Co) en Ehpad ont donné de la voix. Principale raison de leur courroux : la récente loi Valletoux qui les autorise à réaliser des prescriptions médicales.