A la fin de l’année, 8 % des Québécois décédés devraient avoir eu recours à l’aide médicale à mourir, autorisée par la loi depuis 2014, au terme d’une longue délibération collective. De nombreuses personnes atteintes d’une maladie incurable et invalidante sollicitent ce « soin ultime », qui donne le droit au médecin, et à lui seul, d’administrer une solution létale. Dans la province canadienne, la démarche est entrée dans les mœurs. En France, la convention citoyenne sur la fin de vie vient tout juste de rendre son avis sur cette question sensible.