Revue de presse
27 janvier au 2 février 2023
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Le 28e rapport sur l’Etat du mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre, rendu public le 1er février, s’intéresse aux conséquences des inégalités de genre sur le parcours résidentiel. Toutes étapes de vie confondues, emploi, séparation, veuvage... la précarité des femmes reste supérieure à celle des hommes. Une situation qui affecte leur possibilité d'accéder à un logement décent.
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vchapron
Le rapport 2023 de la Fondation Abbé Pierre se penche, pour la première fois, sur le genre du mal-logement. Un phénomène qui touche d’abord les femmes seules, particulièrement si elles ont des enfants et si elles ont été victimes de violences.
Les logements étiquetés « F » ou « G » mis en vente sur le site SeLoger ont presque doublé entre 2020 et 2022, et s’affichent avec une décote. Le volume d’annonces de location « passoires énergétiques » a reculé de 40 % sur les douze derniers mois.
Selon la Fondation Abbé-Pierre, 3 000 personnes dans la métropole lilloise vivraient soit dans la rue, soit dans un squat, soit dans un hébergement temporaire suite à une expulsion. La directrice de l'association dans les Hauts-de-France était l'invitée ce vendredi de France Bleu Nord.
TRIBUNE. Gonéri Le Cozannet, géographe et coauteur du 6e rapport du GIEC, et Gwenaëlle d’Aboville, urbaniste, rappellent, dans une tribune au « Monde », que les villes publient en ce moment leur budget 2023. Chacun devrait y être attentif afin de vérifier si des ressources sont véritablement allouées pour réaliser les engagements en matière d’environnement.
Les immeubles construits depuis plus de quinze ans devront faire le point sur les travaux à réaliser dans les dix ans à venir et pourront être contrôlés par les pouvoirs publics. Reste à voir si ce dispositif ambitieux sera réellement mis en œuvre.
Un collectif milite contre un plan de rénovation qui obligerait des centaines de familles à quitter ce quartier populaire.
Le mal-logement est un drame pour des millions de Français, comme le rappelle chaque année la Fondation Abbé Pierre . Malgré cela, le nombre de logements vacants ne cesse d’augmenter depuis le milieu des années 2000. L’Insee en compte trois millions en 2022, contre 1,6 million il y a 20 ans : une progression de près de 60 %. Leur part dans l’ensemble du parc de logements est passée de 6 à 8 %, mais s’est stabilisée depuis 2016 (voir graphique enfin d’article ci-dessous).
D’abord prévue pour accueillir des condamnés à des travaux d’intérêt général, la ferme de la Butte Pinson offre aux habitants du Val-d’Oise un espace à la fois écologique et populaire.