Deux enquêtes de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), publiées le 8 février, s’intéressent aux profils des mineurs accueillis au sein des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Modalités d’accueil ou scolarité, les parcours des jeunes Français et ceux des mineurs non accompagnés (MNA) diffèrent.

Snapchat, TikTok, jeux vidéo, nudes… Les professionnels de la protection de l’enfance sont fréquemment désemparés face à l’univers numérique des jeunes. Selon Thomas Rohmer, fondateur de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open), qui organise des formations spécifiques auprès de l’aide sociale à l’enfance, de la protection judiciaire de la jeunesse ou des centres sociaux, l’objectif est surtout d’accompagner les adultes « à faire un pas de côté », pour comprendre ce que ces pratiques numériques révèlent de la réalité des jeunes et ainsi mieux les appréhender.

Dans un rapport publié le 6 février, 35 organisations alertent à nouveau sur les dysfonctionnements relatifs à la protection des mineurs isolés. Selon elles, l’ensemble des parcours d’accompagnement doit être revu pour faire respecter les dispositifs règlementaires et législatifs en vigueur.

Devant une salle comble de professionnels et anciens enfants protégés, le département de Loire-Atlantique présentait le 2 février dernier son nouveau schéma consacré au volet enfance et familles. Celui-ci a été conçu à partir des résultats d’une consultation impliquant les professionnels de la protection de l’enfance, les enfants confiés et leurs familles.

A l’occasion du premier anniversaire de la loi dite « Taquet », une trentaine d’organisations réunies au sein du collectif Cause Majeur ! dénonce des disparités territoriales concernant l’accompagnement des jeunes majeurs et la méconnaissance du texte par les professionnels.

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