TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », les féministes Emmanuelle Piet et Ernestine Ronai appellent les députés à revoir la définition légale du viol, afin que la charge de la preuve ne soit plus essentiellement portée par la victime : en l’état actuel, le projecteur est placé sur son consentement – ou son absence de consentement – plutôt que sur l’acte commis par l’agresseur.