Avec la publication de l’extension de l’avenant du 24 septembre 2024 au JO, les assistantes maternelles des crèches associatives sont désormais couvertes par la convention collective Alisfa. Résultat : leurs conditions de travail et de rémunération s'alignent sur celles de leurs homologues de la petite enfance, des structures d’accueil et d’animation de la vie sociale, ainsi que des interventions sociales ou culturelles.

Face à un métier jugé pénible, mal rémunéré et mal considéré, les AMP ont tendance à quitter leur carrière en masse pour choisir de nouveaux débouchés professionnels. Pour ceux qui restent, les différences salariales avec d’autres types d’emploi ont pourtant tendance à s’estomper avec l’ancienneté.

[METIER DU MOIS] Au sein de l’Education nationale, l’AESH accompagne et rassure les élèves en situation de handicap. Acteur clé de l’inclusion, sa présence permet le maintien dans le système éducatif des enfants ayant des besoins spécifiques.

Près d'un AMP sur deux a déjà quitté le métier, sept ans seulement après l'avoir débuté. L'âge d'entrée dans ce travail social est un "facteur déterminant dans la durée de carrière", éclaire la Drees, qui pointe aussi l'effet des petits revenus à temps partiel.

« Si je suis là pour aider à la réalisation des tâches quotidiennes, mon rôle est aussi de stimuler et accompagner les personnes dans leurs sorties et leurs loisirs. » Nadège Henon, AVS pour l’association Aid’Aisne

« Mon métier consiste à accompagner des personnes dans la construction et la réalisation de leur projet professionnel, en apportant des réponses individualisées à toutes les étapes de leur démarche. » Julien Lemasson, chargé d’insertion, Clubhouse France, Lyon