Des personnages de migrants, sans-papiers, immigrés plus ou moins
légaux, on en a déjà vu quelques-uns dans le cinéma français. Souvent pour mettre en valeur le cheminement de bons Samaritains blancs (de Welcome à Quelques jours pas plus), parfois pour révéler le racisme de la population (récemment, Les Barbares de Julie Delpy). Rien de ça ici. Hormis l’apparition fugace de Nina
Meurisse, le film n’a qu’un seul visage, celui de Souleymane
(l’impressionnant Abou Sangare dans son premier rôle).