TRIBUNE. En matière d’« atteinte sexuelle sur mineur par personne ayant autorité », peu importe que la victime ait donné son consentement : c’est à l’adulte qu’il revient de réfréner ses désirs et de s’autocensurer, souligne, dans une tribune au « Monde », l’avocate Negar Haeri, qui plaide pour que les victimes adolescentes aient recours à cette infraction.