A force d’être confrontés à des situations extrêmes et à des publics en grande difficulté, les professionnels développent des troubles de stress post-traumatique semblables à ceux des personnes qu’ils accompagnent. Longtemps taboues, les souffrances psychiques qu’ils endurent commencent à faire surface dans le secteur du travail social. A bon escient, puisque le soutien de l’institution s’avère indispensable pour prévenir ou atténuer leur état.

Longtemps ignorées, les souffrances psychiques des professionnels du secteur social et médico-social commencent à faire surface et à être prises en compte. Face aux situations extrêmes qu’ils rencontrent dans leur pratique quotidienne, certains développent des troubles de stress post-traumatiques. Qui nécessitent un soutien et un suivi adaptés.

C’est une note de la Fondation Jean-Jaurès qui est un peu passée sous les radars mais dont la lecture est passionnante, intitulée « Société du lien, société de demain » et publiée le 9 octobre. La thèse qui y est développée est connue : pour faire face aux évolutions catastrophiques de la société française, on doit s’appuyer sur les travailleurs sociaux. Sauf que le secteur est submergé par l’accroissement des inégalités et la stagnation des moyens pour y faire face.

[VOCATION TS] Des néophytes du travail social racontent pourquoi ils ont choisi leur métier et comment ils envisagent l’avenir. Ce mois-ci, le témoignage d'Audrey Celot, 39 ans, en troisième année de DEIS à l'Etsup Paris.

[TUYAUX DE PROS] Chaque mois, des travailleurs sociaux partagent leurs conseils pour améliorer les pratiques professionnelles. Cette fois, Elodie Marest évoque un jeu de soutien à la parentalité et Jamila Louaki, l’organisation d’un rendez-vous convivial entre partenaires.