« La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière. » Ces mots sont ceux du président de la République, Emmanuel Macron, prononcés le 25 novembre 2021, au lendemain de la mort de vingt-sept personnes, victimes du plus gros naufrage jamais survenu dans la Manche. Trois ans plus tard, ces mots semblent creux au regard du bilan dramatique de l’année 2024, la plus meurtrière de l’histoire à la frontière franco-britannique

Trente et une personnes sont mortes ou ont disparu dans le naufrage de leur canot, le 24 novembre 2021, sans que les secours ne leur portent assistance. Depuis, malgré une augmentation des moyens policiers et des secours en mer, le nombre de personnes tentant de rejoindre l’Angleterre en « small boat » n’a pas faibli et les naufrages se multiplient.

Une étude de l’Insee souligne d’un « paradoxe de l’intégration » pour les personnes aux descendances extra-européennes : alors qu’elles sont nées en France, elles déclarent plus souvent avoir subi des discriminations que les immigrés de même origine.

Le livre de sciences sociales à trois voix, écrit par le sociologue Stéphane Beaud, Samira Belhoumi et le metteur en scène Dominique Lurcel, est un « outil politique » qui lutte, sur la base des faits, contre les préjugés qui enferment « l’autre dans une case ».

Le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Lyon a posé une question à la Cour de cassation, relative au placement à domicile d’un individu sous OQTF.